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Vues et vécus en Algérie et ailleurs. Forum où au cours des jours et du temps j'essaierai de donner quelque chose de moi en quelques mots qui, j'espère, seront modestes, justes et élégants dans la mesure du possible. Bienvenue donc à qui accède à cet espace et bienvenue à ses commentaires. Abdelmalek SMARI

Mystificateurs et aliénés ou Le temps des révolutions par procuration: le cas des États arabes et de la Libye en particulier (6)

 ci-vileté Corps-Calcinés

 

Des corps humains calcinés... ça vous rappelle l’abri d’El Amiriya in Irak, n’est-ce pas ? Là au moins Georges W. Bush avait reconnu sa frappe... Ici, dans cette photo prise à Tripoli, on en accuse Kadhafi qui déjà "n’existait plus" au moment de cette Fumade... Mais l’OTAN y était déjà… justement pour détruire le pays et brûler vifs les gens, n’est-ce pas ?

 

 

 

 

 

 

 

Nos bêtises, nos malheurs … enfin d’autres termes pour les dire…

 

« Quel rôle – se demande Philippe Ségur avec lucidité et ironie - joue le peuple réel en définitive ? Celui d’un simple opérateur dans le processus de sélection des représentants. En aucun cas, il n’est réellement celui qui décide. Il n’est  qu’un tiers dans le mécanisme juridique de la représentation, même s’il est politiquement celui à qui son idéologie s’adresse. »

« Objectera-t-on qu’il [le peuple] infléchit au moins les grandes options politiques en orientant dans un sens ou dans l’autre les majorités gouvernantes, de même que l’observation du vol des oiseaux, les auspices, à Rome pouvait décider de la tenue d’une assemblée ou de l’engagement d’une bataille ? »

Et l’auteur conclut le chapitre « Toute parole est mensonge » : « Il n’est pas d’Etat ou d’organisation collective qui puisse faire prévaloir authentiquement la liberté de l’individu sur ses propres intérêts. »

Philippe Ségur « Le pouvoir monstrueux » Ed. Buchet/Chastel 2010

 

Il n’en demeure pas moins toutefois que « Tout citoyen est obligé de mourir pour sa patrie -Montesquieu enseigne -; [mais ] personne n’est obligé de mentir pour elle. »

 

La retraite paisible des assassins de marque

« Jeune Afrique » du 12-07-2011 a reconnu un certain mérite à Human Rights Watch pour avoir dénoncé George W. Bush (ou plutôt l’ad-mi-nis-tra-tion de l’ancien président George W. Bush ( !) pour son comportement, le moins qu’on en puisse dire, dévastateur, gratuitement dévastateur, dans sa guerre à l’Afghanistan et à l’Irak.

Notez en passant le langage de la revue africaine de … Paris ( !) : il n’y a pas de traces aux mots « sanguinaire, dictateur, régime ou autres péjoratifs qui, eux, sont réservés aux Enculés de la terre et à leurs gouvernants.

Certainement, il faut reconnaitre un grand mérite et un grand courage à H.R.W., mais il ne faut pas que cette institution nous fasse oublier les principaux crimes du Régime de la haine et de la dévastation à des dimensions planétaires ; le Régime de George Bush et de ses lieutenants et mercenaires, qui se font appeler « alliés » ou « communauté internationale ».

Qu’elle ne nous fasse pas oublier la destruction des Etats souverains comme l’ex Afghanistan et l’ex Irak et l’assassinat à sang froid, et avec un certain plaisir, avec une orgastique jouissance même, des centaines de milliers d’Afghans et d’Irakiens.

Cette sale corvée, macabre, M. Obama est en train de la poursuivre actuellement, méticuleusement, avec fin scrupule. Mieux encore, il est en train de lui donner un nouveau souffle !

Que comptent les bavures d’un Saddam, Al Bachir ou autres Kadhafi, devant ces crimes monstrueux qui se comptent par centaines de milliers de victimes sans compter le reste des pertes astronomiques en droits, en mémoire, en paix et en richesse matérielles ?

D’ailleurs Saddam était pendu pour ses fautes. Al Bashir et Kadhafi le seront sous peu... Mais quid de ce boucher de Bush et de ses lieutenants qui resteront à jamais impunis; au contraire ils passeront par être de grands hommes de morale et de politique ?

Quid de ces nouveaux maîtres tueurs, de ces mercenaires (en Libye et ailleurs dans et de par le tiers monde), à commencer par la bande de Sarkozy, le régime de Cameron et celui d’Obama évidemment ?

En plus ce qu’il ne faut surtout pas oublier, c’est que le régime de G. W. Bush n’a pas fait que torturer des présumés terroristes (une poignée, ce qui est en soi déjà grave, injuste et criminel) ; avec l’aide de ses complices de mercenaires, il a surtout assassiné impunément, effrontément, voluptueusement, ostentatoirement… des centaines de milliers d’innocents pour le simple motif qu’ils sont incapables de se défendre de l’enculation historique et médiatique.

« Mais tout est possible - écrit Kamel Selim du Quotidien d’Oran - dans un pays qui a été littéralement assassiné et massacré par la décision prise par Bush, Cheney, Rumsfeld et les idéologues néoconservateurs d’envahir l’Irak. Ces hommes, qui sont directement responsables de crimes massifs, jouissent d’une paisible retraite. »

…/…
« Le procureur du TPI, qui, à juste titre, a une dent contre les dictateurs africains, ne songerait même pas en rêve à demander des comptes à des criminels qui ont menti à leur peuple et au monde entier pour entreprendre la destruction massive d’un pays. » précise encore Kamel Selim

 

A propos des fanatismes et des donneurs de leçons de morale

« Les émeutes des communautés musulmanes à propos des caricatures de Mahomet publiées dans un journal danois restent dans toutes les mémoires. On a unanimement condamné la réaction de ces ‘’fanatiques’’. Personne n’a osé remarquer cependant que ces caricatures, publiées dans une presse scandinaves supposée attachée aux droits de l’homme, ressemblaient étrangement aux caricatures antisémites qu’on voyait entre les deux guerres dans le Strümer. » Jean clair

Quand ces mêmes Arabes (les Arabes chrétiens aussi ?!) ont protesté contre cette offense qui leur a été décochée de la part d’un pays dit civilisé, un certain Danemark, tous les autres pays dits civilisés n’ont pas parlé d’une révolte arabe pour se faire restituer la dignité et le respect, mais ils ont traité ces indignés de fanatiques, de violents et de barbares ; insultes qui sonnent, historiquement et géo-stratégiquement, pire que les insultes de Kadhafi à ceux qui lui ont contesté le pouvoir.

Pourtant c’est de l’esprit de cette même indignation que procède la colère contre les infâmes caricatures !

Mais que nos dits fanatiques se rassurent ; en matière de fanatisme, militant et meurtrier, le monde compte des espèces pire encore : « Non que j’oublie ces scouts brancardiers qui, à Lourdes, en 1972 - encore ! -, parlaient de partir en Afrique brûler les idoles – ceux-là ont fait plus tard de beaux candidats aux ONG, j’imagine ! » Hervé Juvin et Gilles Lipovetsky : L’occident mondialisé – Ed. Grasset et Pasquelle 2010

Et c’est de l’histoire ! Et apprendre l’histoire, paraphrasant Laurent Mauvignier, ça sert à mieux mépriser ces colonialismes ; hydre, pétrie de haine et de cruautés, aux têtes multiples et que si l’une de ses têtes tombe, il en naissent d’autres…

Apprendre l’histoire, ça sert à rendre nos mots assez adroits pour combattre les mensonges et les mystifications et amadouer ce besoin - de je ne sais quelle humiliation ou frustration qu’ont les menteurs et les mystificateurs - de se venger

Je parlais d’absence de stratégie dans ces dites révolutions arabes, Raymond Aron dit qu’il ne suffit pas de fixer des buts pour déterminer une stratégie. Figurez-vous si ces buts n’existaient même pas lors du déclenchement des émeutes ou – comble ! – s’ils sont fixés a posteriori, par procuration, par les chefs mercenaires des nations prédatrices à Londres, Paris ou Washington comme c’est le cas de la Libye aujourd’hui et des autres Irak et Afghanistan hier…

« Même en consentant d’immenses sacrifices, même en supposant au Sahara des gisements pétroliers d’une exceptionnelle richesse, le niveau de vie d’une population trop nombreuse [relativement au nombre inactif des enfants, et dans une certaine mesure de la population des vieux et des femmes - ndlr] sur un sol trop pauvre ne s’élèvera que lentement. » objectait déjà Raymond Aron à ceux qui pensaient que le pétrole soit une panacée de développement et de progrès pour les damnés de la terre, nos Indigènes.

Notons qu’un sol n’est jamais trop pauvre ; il est seulement insuffisamment travaillé et mis à profit, comme c’est le cas des Algériens où la culture du travail était entamée sinon détruite par le fâcheux héritage de l’histoire, le colonialisme, qui avait contraint l’Algérien à voir le travail non pas comme une activité libératrice mais comme un esclavage, comme un asservissement, comme une exploitation…

Que les pourfendeurs de tous bords arrêtent de dénigrer bêtement nos gouvernants et cessent donc à nous donner des leçons de bêtises et d’inepties !

 

Une révolte contre le régime ?

Mais de quoi parle-t-on ?! c’est une révolte contre l’injustice établie par la complicité entre des gouvernants corrompus et chantés par les non moins corrompus chantres et défenseurs des intérêts des puissances prédatrices.

Alain Gresh - dans « L’Egypte en révolution » Le Monde diplomatique, juillet 2011 - parle d’une série de révoltes qui avaient préparé et mené à la révolte décisive de 2011 : révoltes centrées sur la démocratie et la liberté au Caire et à Alexandrie, « sur le chômage, l’éducation, les prix, et où la critique des Etats-Unis et d’Israël se faisait entendre ; » dans les villes moyennes et les campagnes « et enfin les régions ‘‘périphériques’’ (le Sinaï, une partie de la Haute-Egypte, Marsa Matrouh), où les interrogations portaient plus sur le statut de ces régions délaissées, sur l’identité des populations souvent méprisées par le pouvoir central. »

Et Alain Gresh d’ajouter : « Pourtant, ces mouvements sont limités et n’expliquent en aucun cas les problèmes économiques du pays, dus non seulement à la chute du tourisme et au rapatriement de cinq cent mille travailleurs de Libye, mais surtout aux politiques libérales menées depuis des décennies. »

Voici le diagnostic posé : ces révoltes ont racine et raison non pas contre les gouvernants des pays qui les mènent, mais dans l’injustice planétaires perpétrée par les puissances prédatrices via FMI, Banque Mondiale, Veto du Conseil de sécurité de l’ONU, ONG férues et malades de Caritas urget, OTAN, trafiquants d’armes, assoiffés de pétrole et d’hégémonies, … le tout au service du capital mondial.

Quant aux gouvernants corrompus complices par calcul politicien, par cupidité, par ignorance et stupidité ou tout simplement par peur et lâcheté, eux, ils constituent des maillons faibles et sans pouvoir d’influence sur cette conspiration planétaire infernale contre le pauvre sort des enculés de la terre.

Mais les prédateurs sont prédateurs justement parce qu’ils détiennent les moyens de désigner la proie, de la prendre et de persuader, par mensonges et mystifications interposés, les niais parmi ces proies mêmes que la responsabilité du mal n’incomberait pas du tout – jamais( !) - au loup ou (ce qui aurait été plus réaliste et scientifique même) à la complicité proie/prédateur mais elle est exclusivement du ressort du seul agneau !

On est dans une nouvelle de Boccace où le personnage coupe les cheveux aux dormeurs et le matin se met à chercher avec les chercheurs l’effronté coupable qui a osé s’introduire dans le lit de la reine et du roi.

Mais Berbericus est trop paresseux pour assumer ses responsabilités historique et c’est pourquoi il se perd donc dans des discours que lui dictent son aliénation et sa couardise, malheureusement !

Le paradoxe est que le même Berbericus ne se lasse pas - comme cet éditorialiste (Kamel Daoud), pourtant assez lucide d’habitude – d’afficher ostentatoirement sa trouille et sa couardise, face à sa responsabilité de s’assumer, d’assumer ce qu’il est. Il se dit :

« Fatigué donc de ces analyses lassantes par l’hypernationalisme. Fatigué de ces gémissements sur le pétrole que l’on veut nous voler. Fatigué de ces théories du complot mondial contre nous, et qui, par la bouche des nôtres, explique que nous sommes des moutons manipulables et que l’Occident est une puissance divine. Sommes-nous à ce point incapable de faire l’histoire sauf comme des figurants ou des manipulés aux yeux de nos propres gens? Fatigué donc des anti BHL assis, bien que BHL soit une façon de manger tout à fait détestable. Fatigué de l’anti-impéralisme du gémissement et des analyses derrière la télé, sans les balles ni les cadavres. » Un hululement de loup, quoi ! Pauvres de nous, nous autres Berbericus !

Comme les Sans-culottes en 1793, pour paraphraser Alain Gresh, c’est pour le pain et la liberté que les Arabes et pas seulement eux aujourd’hui et pas seulement aujourd’hui descendent à la rue, prennent les armes et acceptent de mourir ; hier les révoltes étaient contre les puissances prédatrices aidées par leurs serfs stupides d’Indigènes, avec leurs systèmes et arts de dévastations et de génocides pour mieux saccager et piller, aujourd’hui contre les puissances prédatrices (les mêmes que celles d’hier !?) aidées par les mêmes ( !?) serfs d’Indigènes stupides avec leurs systèmes et arts de dévaster et de génocider pour mieux saccager et piller…

Au lieu de ceci ou justement à cause de ceci les arrogantes puissances prédatrices, comme c’est de leur habitude et coutume, donnent des leçons à leurs ouailles d’aliénés, d’opportunistes et de stupides, pour qu’ils apprennent à mieux se laisser prendre dans les rets de leurs mensonges dangereux et de leurs prédations !

En réalité, la réalité que la légende de ce nouveau « grand mystificateur » veut nous faire croire, c’est que notre monde actuel, nos nations grandes ou petites, nanties ou pauvres, prédatrices ou proies souffrent de « trois crises qui - comme l’écrit Denis Duclos dans Le Monde diplomatique de juillet 2011 – et manifestent ainsi les mêmes contraintes excessives de l’argent [les désastres qui secouent les Mecque et les Karbala des finances mondiales], de la technologie [désastres de Fukushima] et du pouvoir [les prétendues révolutions arabes] ».

Ce qui implique « dès lors une attente de ‘‘trois libérations’’ : celle d’un travail humain… ; celle de la nature ; celle enfin de la participation libre à la vie politique du ‘‘peuple planétaire’’… »

 

Oh, mercenaires ! Oh, bande d’assassins impunis ! Oh, prétendus démocrates et amants de la race humaine…

J’ai tâché d’exprimer ce que je voudrais crier à la face du monde et de notre siècle : Oh, mercenaires ! Oh, bande d’assassins impunis ! Oh, prétendus démocrates et amants de la race humaine… arrêtez votre injustice, arrêtez vos mensonges, arrêtez de jouer votre comédie mortelle, bande d’assassins impunis !

Mais je ne crois pas au bourreau absolu et encore moins à la victime absolue;  il serait de ma part une autre violence à infliger à la déjà souffrante et idiote race humaine... non !

Et puis je ne voudrais pas vexer davantage cette race humaine malheureuse en lui refusant le privilège d’être responsable de la propre destinée et d’être digne donc de liberté et de respect.

Tout ce que je pense, j’apprends et j’écris est au service de ce cri, de ce credo... le mien.

J’espère avoir été à la hauteur et avoir honoré ma présence sur le forum des débats de ces récentes années et ce que vous, chers lecteurs, vous attendiez de mon intervention.

En fin d’analyse il s’agit d’un espèce de « harcèlements stratégiques » de la part des pays prédateurs qui veulent et travaillent pour obtenir ceci : Que personne ne doive effleurer, même de loin, l’état de sérénité sociale et politique ; car la sérénité porte les Enculés de la terre tout droit à la maturité civile, à la dignité donc et à la véritable libération.

J’avoue que je suis conscient de quelques contradictions : j’ai pensé, et je l’ai écrit aussi, que ma vision pourrait être la frousse d’un "réactionnaire". 

Mais sincèrement je ne crois pas que l’histoire avance en absence de sérénité et de conscience historique de toute la collectivité; encore que ces deux conditions doivent traverser la société, toute la société, de part en part et en tous les sens et directions. 

Certainement, l’incompétence et la méchanceté de la plupart de nos gouvernants est en soi un mal et non des moindres, et il n’est donc guère un mal nécessaire.

Mais si ce mal se voit davantage c’est à cause de la responsabilité spécifique qui caractérise ces gouvernants;  responsabilité qui fait que la projection ou la portée de leurs actes s’énormise et donne l’impression d’être apocalyptique.

D’ailleurs d’où viennent ces gouvernants, nos gouvernants ? Ils sont presque tous paysans ou fils de paysans, ouvriers ou fils d’ouvriers... fils de notre peuple, en tous les cas...

Ceci signifie donc que les valeurs/dis-valeurs qui les agitent et les parcourent sont les mêmes qui habitent les entrailles du reste du peuple.

En d’autres mots les proportions apocalyptiques des désastres de notre état moral, économique, social et politique deviennent effectifs, tragiques, seulement quand entrent en jeu la complicité passive (l’indifférence ou l’hébétude) ou active (l’opportunisme) dudit innocent peuple.

Sans cette complicité, nos gouvernants - pour méchants, bêtes ou despotes qu’ils soient - n’auraient jamais raison de la volonté et de la dignité de nos masses populaires.

Il faut donc que ce peuple, ces masses injustement et exagérément victimisées, apprenne un peu à être responsable et cesse enfin de pleurnicher pour une fausse présumée innocence présumée perdue !

Autrement on ne peut plus aller en avant, à moins que nous importions de l’Etranger des "coopérants techniques" pour nous faire gouverner !!

Mais même dans ce cas-là, nous ne serions pas capables non plus de combiner quelque chose de digne et de positif et résoudre le problème de la gouvernance dans notre pays: ils ont essayé les Turcs et après eux les Français pour presque cinq siècles.

Les conséquences de cette coopération de malheur (coopération forcée et imposée aux Algériens par le feu et le fer) ont été, non sans raison, cet état d’inexpérience/incompétence pour nos gouvernants de gouverner, et d’être de responsables citoyens, pour notre peuple.

Quant à l’éducation, je la vois plus comme victime que comme cause de notre marasme général. Enfin, seules notre conscience historique et l’assomption de notre responsabilité d’être des hommes nous sauveront.                               À suivre

 

Abdelmalek Smari

 

 

 

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