Vues et vécus en Algérie et ailleurs. Forum où au cours des jours et du temps j'essaierai de donner quelque chose de moi en quelques mots qui, j'espère, seront modestes, justes et élégants dans la mesure du possible. Bienvenue donc à qui accède à cet espace et bienvenue à ses commentaires. Abdelmalek SMARI
Si votre dieu et Qaradaoui voulaient…
Ou
le nif d’un berbericus D.O.C.
« P.S. : on raconte que l’administration coloniale, dans le souci d’amadouer [Abdelhalim] Bensmaïa, lui décerna la Légion d’honneur.
Et qu’en fit-il ?
Il l’accola à la queue de son cheval et s’offrit une balade à travers la ville faisant à travers ce geste un beau pied de nez à la soldatesque française qu’il n’a cessé de fustiger… »
Hamid Tahri el watan 04-06-13
Pitié de nous,
oh bédouins,
oh qamis empaillés de pétrodollars,
messagers de ruines
métastases d’un cancer
appelé empire !
Intendants de l’horreur,
oh vils serfs de mercenaires
cessez de sponsoriser
notre holocauste
et la mise à sac de nos villes
et les coups que nous assènent
vos maitres chanteurs,
nos bourreaux et bourreaux
de votre « frère » d’hier,
l’Irak, de notre Libye
et du défunt Soudan
et… …
Frères de Joseph
ayez pitié de Joseph,
de nous, de vous-mêmes.
Vous pensez nous enculer…
vous, inconscients d’enculés?!
Après l’Irak et la Libye
vous-voici, hyènes,
avec notre sang, notre pus
sur vos mains,
et sur vos gueules
les lambeaux de nos viscères,
vous-voici, cannibales,
éventrer la Syrie,
la rayer de l’univers,
si votre dieu et qaradaoui voulaient,
et déjà vous hurlez
« Aux suivants ! »
Méfiez-vous de vos protecteurs,
oh femen de bédouins,
putes, mercenaires vendus
et achetés aux souks de l’empire,
donnez-vous un peu de répit,
dévorez d’abord vos charognes
présentes avant que les carnassiers
que vous servez
vous les reprennent.
Et toi, berbericus,
Eloigne-toi de ces bédouins
qui ne sauraient être dignes
qu’à lécher la botte de l’empire
Méfie-toi oueld-bledi
de cette gangrène
qui te vient d’orient,
pour t’habiller de qamis
et d’une changla de plastique,
pour ensevelir vives tes femmes,
chasser tes gazelles, écraser
ton nif et vendre à prix vil
ta peau à l’empire.
Fils chéri de notre mère chérie
si tu es un berbericus
et tu en as encore le nif,
jette au feu
cette changla de plastique
et cette infamie de qamis,
il n’est jamais trop tard
pour résister, sauver l’honneur
et fuir comme peste leurs
barbe et leurs qamis :
après tout
ce ne sont que de mortelles
bulles, que de métastases,
que de cruels serfs
inutiles de l’inutile empire
qui a signé ta mort
et mis à sac tes villes .
Milan, via Tucidide 23-05-13 08.30
Abdelmalek Smari