Vues et vécus en Algérie et ailleurs. Forum où au cours des jours et du temps j'essaierai de donner quelque chose de moi en quelques mots qui, j'espère, seront modestes, justes et élégants dans la mesure du possible. Bienvenue donc à qui accède à cet espace et bienvenue à ses commentaires. Abdelmalek SMARI
Si Naima Salhi (*) insiste pour que son mari (admettons qu'elle en ait un) prenne une seconde et une troisième et une quatrième épouse, elle est bien libre à condition qu’elle ne contraigne personne d’autre qu’elle-même, c’est-à-dire à condition qu’elle se fasse elle-même deux, trois ou quatre corps en un… ce qui serait impossible, absurde.
Alors pour la tirer de l’embarras de l’anachronisme sot et obsolète, je lui propose cette alternative: qu’elle essaie de faire voter au parlement algérien une loi qui mette hors la loi tous les textes législatifs en vigueur qui régissent les affaires du cœur et du corps des citoyens. Ainsi aurait-on une vraie liberté sexuelle, une vraie dignité pour nos sentiments et nos bêtises aussi.
Personnellement, instinctivement parlant, j’aimerais bien avoir plusieurs amantes… seulement mon honnêteté et le bon sens (pour ne pas utiliser le mot fort et idéal, divin, le mot Justice) m’obligent, à souhaiter, voire à revendiquer, le même privilège pour ces mêmes femmes.
Si Naima Salhi et ses mentors mâles (mal ?) voulaient arriver à cette conclusion extrême, logique, qu’ils nous le disent clairement : comme ça on va clouer une fois pour tous nos becs de ‘‘moralistes’’ indécents et nous donner à cœur joie et sans scrupules ni remords à nos désirs effrénés et souvent, très souvent, frustrés - les pauvres ! - et en plus grondés par toutes nos lois morales édites et inédites.
Mais je ne crois pas que les forces du sage Instinct vont nous permettre de nous adonner à ces folies, sans nous poser des limites. Il y va de notre équilibre pas seulement psychologique mais moral aussi puisqu’on ne peut absolument pas vivre seuls, pour nous seuls, sans un autre, l’Autre, notre proche semblable.
En effet l’Instinct, notre sage Instinct, nous a enseigné, en le fixant dans nos gènes, l’impératif d’être des êtres possessifs par nécessité.
Sa devise serait : Possède, tu existeras.
En effet, Etre c’est avoir… pour pouvoir.
S’il existe ensuite, en marge de cette loi de fer, loi de la biologie, une exception comme Mme Salhi et ses mentor ‘‘polygamistes’’, cela ne va pas empêcher la majorité d’exister.
Et puis cette malheureuse minorité, elle a, elle aussi, le droit d’exister et de faire valoir ses bêtises et ses confusions morales.
Quant à nous, on a l’impératif moral d’aider ces égarés à s’en sortir, de les plaindre ou enfin, quand on désespère de leur cas, de les tolérer. En outre les asiles de fous n’existant plus, on n’a pas où les enfermer…
Dans tous les cas on serait bons et pitoyables et de bons caritas urget et tout ce que vous voulez… après tout ils sont nos frères biologiques, même s’ils sont des monstres.
Ce qu’il ne faut pas faire, c’est : ne jamais leur donner raison.
Mme Salhi, elle est vraiment un péril pour l'Algérie: ne veut-elle pas nous enfoncer davantage dans les ténèbres des âges de la pierre ?
Le comble c’est qu’elle prétend détenir la preuve dans un verset du coran ! un verset qu’elle a d’ailleurs manipulé à son avantage, en le coupant du reste, pour secréter son venin.
La maligne !
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(*) Naima Salhi, dit-on quelque part dans les réseaux sociaux, est présidente du Parti de l’équité et de la proclamation (PEP) en Algérie. Une féministe reconvertie, ajoute la même source.
Abdelmalek Smari