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Vues et vécus en Algérie et ailleurs. Forum où au cours des jours et du temps j'essaierai de donner quelque chose de moi en quelques mots qui, j'espère, seront modestes, justes et élégants dans la mesure du possible. Bienvenue donc à qui accède à cet espace et bienvenue à ses commentaires. Abdelmalek SMARI

Mystificateurs et aliénés ou Le temps des révolutions par procuration: le cas des État arabes et de la Libye en particulier (4)

 

« Des régimes démocratiques et respectueux de la souveraineté

populaire ne les (l'Amérique et l'Occident)  arrangent pas

dans le monde arabe. Ils feront tout pour que la transition ne mène

pas à ce résultat. Ils disposent, hélas, de relais dans cette région

qu'ils peuvent instrumentaliser pour qu'il en soit ainsi. »

Kharroubi Habib le Quotidien d’Oran 3-3-11

 

 

 

In victoria vel ignavis gloriari licet;…

« Quand le soleil est bas sur l’horizon, dit Karl Krauss, même les nains projettent des grandes ombres »

Et la victoire, chère Stefanie, sera américaine ou elle ne sera pas.

Pour ce qui concerne le peuple libyen, il ne va pas tarder à prendre la position courbée pour mieux lécher, béatement, les bottes de ses nouveaux patrons.

Le grand journaliste égyptien Hassanein Haikel, qui connaissait profondément le système régissant depuis désormais plus d’un siècle la politique étrangère des Etats-Unis, avait montré dans son livre « La guerre de ‘73 » que chaque président américain a et doit avoir sa ou ses guerres. Des guerres toujours sales, bien évidemment.

Et Obama ne va pas tout de même faire exception à cette règle.

Le voici, lui aussi, inaugurer sa guerre. Une guerre qu’il n’a pas héritée comme celles qu’il a en main et qu’il aura sur la conscience ; on continue, sous ses ordres, à massacrer des gens et à détruire des infrastructures en Afghanistan, en Irak et au Pakistan.

Le voici donc, lui aussi, inaugurer sa guerre; une guerre qu’il a créée de ses propres mains qui commencent déjà à ruisseler de larmes et de sang ; les larmes et le sang des innocents Libyens.

Je parie même qu’il va y prendre goût et plaisir et il ne va pas s’arrêter à la Libye d’autant plus qu’il faut avant tout maintenir vif et présent le spectre d’un ennemi extérieur : le créer dans ce cas, et c’est ce qu’il est en train de faire.

Car c’est là, l’unique stratégie pour maintenir cohésives les populations et ethnies des État Unis fondamentalement adverses et hostiles les unes aux autres, avec leurs 30-40 millions de Noirs, leurs 50-60 millions dits Latinos ; chiffres qui peuvent créer une vingtaine de pays, chacun aussi grand et aussi peuplé que la Libye de Kadhafi !!! 

Cette non-virginité de Barak Obama l’a bien exprimée Jean Ziegler quand il a déclaré au quotidien algérien El Watan du 5-11 -2010 : 

« Obama a un langage très doux, mais la doctrine américaine au fond n’a pas bougé d’un iota soit en ce qui concerne la Palestine, soit en ce qui concerne l’Afghanistan… la même manière de regarder le monde ! Au Caire, Obama s’est adressé à l’ensemble des Musulmans et n’a fait que confirmer, encore une fois de plus, qu’il était lui-même enfermé dans les thèses de Huntington sur le conflit des civilisations. »

En second lieu les USA doivent chasser les concurrents chinois et indiens, surtout les très dangereux et très malveillants concurrents et Chinois(!) qui sont en train d’envahir par leurs marchandises et leur influence le monde arabe, l’Afrique et le monde entier.

« L’Amérique - dit encore J. Ziegler - est la première puissance économique. Presque 25% des biens industriels fabriqués dans le monde sont l’œuvre des Américains, alors qu’ils ne sont que 300 millions. La matière première de cette formidable machine industrielle est le pétrole. Elle utilise 20 millions de barils de pétrole par jour, alors que la production mondiale est de 85 millions de barils par jour. Huit de ces 20 millions de barils sont produits entre l’Alaska et le Texas, le resté est importé de régions dangereuses, telles que le Delta du Niger, l’Asie centrale, le Moyen-Orient. Cela force les Américains à maintenir la plus gigantesque armada que le monde n’a jamais connue. Donald Rumesfeld (ancien secrétaire à la Défense, ndlr)  avait dit que les Etats-Unis doivent être capables de mener quatre guerres en même temps. »

Il faut aussi, avec ce flot ininterrompu d’imbrogli et de chaotisation, distraire pour encore quelques cent ans ces pays "oisifs" de l’Afrique du nord, entre autres : ainsi donc ces bons-marchés de main d’œuvre et de matières premières, seront des marchés ouverts, sans frontières ni contraintes, des marchés propriété privée des puissances prédatrices : État-Unis en tête suivis par leurs sous-traitants de serfs et de vassaux... 

Et puis ces guerres atroces contre les pays faibles servent à assouvir le désir pervers de cette "notre-société-moderne" affamée, chaque jour un peu plus, de spectacles de violence, de cruauté, de chroniques noires, de guerre et de ruine ; cirques de la mort, spectacles naturels au naturel, et gratos!

Qu’est-ce que nous voulons de plus?! 

La suprématie des pays prédateurs est toujours en vigueur même si elle a été détournée pour un peu de temps, 70 ans en tout, par la secousse bolchevique.

Le pétrole, ces pays prédateurs, ils l’utilisent déjà et avec le prix qu’ils veulent;  et ce ne seront certes pas ton intelligence ou la mienne, chère Stefanie, ou notre indignation et notre résistance qui vont le leur interdire.

Le pétrole leur appartient depuis le jour où ils l’ont découvert.

Ils ne nous font pas la guerre pour l’avoir donc, non. Seulement, jamais ils ne permettront à ces arrivistes de Chinois ou Indiens à y prétendre, à y tendre la main.

Idem pour les bases militaires ;  avec ou sans la gaucherie politique de nos gouvernants, avec Kadhafi ou un autre, ils pourraient les avoir tranquillement et ils les ont eues déjà.

Tu sais pourquoi, chère Stefanie ? Parce qu’ils ont la force, une force dont même Jules Cesare ne rêvait pas, et ensuite l’absolu droit.

Ah la force !

La force !

La force, seule légitimation des actions humaines !

Peut-être aussi les aliénés et les collaborationnistes, leurs alliés et suppôts, facilitent un tantinet la tâche à ces bourreaux de prédateurs... 

Kadhafi pour eux est une fumée de mensonges et de mystifications qu’ils soufflent avec efficacité dans les yeux des différents aliénés, leurs collaborationnistes, leurs lèche-bottes par vocation et goumiya malgré eux.

Et puis, en ces jours, le fait d’être un mauvais citoyen, même pour un soi-disant intello du tiers monde, est devenu cool, fort cool.

Ceci étant dit, c’est toute la Libye que cette espèce de prédateurs, de nécrophiles, de parasites arrogants s’acharnent à avoir…

Et ce sera la clé pour toute la région…

Comme hier en Iraq et en Afghanistan…

Comme dans le passé, dans les temps glorieux des heureuses colonisations…

 

Vente des armes

« Le10e Salon international de défense (Idex) - écrit Constance Desloire -, organisé à Abou Dhabi, a été un franc succès. Comme si de rien n’était... ou presque. Les responsables de l’Idex affirment que les révoltes actuelles n’ont pas eu d’incidence sur le salon. Mais, selon plusieurs observateurs, les délégations étaient moins fournies que d’habitude ou ont écourté leur présence. Autre conséquence possible de la conjoncture révolutionnaire : certains États pourraient délaisser les armements lourds au profit d’équipements antiémeutes. Les compagnies britanniques ont exposé toute une gamme de grenades lacrymogènes et de balles en caoutchouc, quelques jours seulement après que Londres eut retiré 44 licences de ventes à Bahreïn et 8 à la Libye. » Jeune Afrique 10/03/2011 à 17h:07

Voici aussi ce à quoi peut servir la guerre !!

« Libye - titre de sa part le quotidien Le Monde du 22-03-11 - Les insurgés, en manque d’armes et de carburant. »

Voilà; coures qui peut à vendre ce qu’il a dans ses stocks d’armes… s’il en a encore !!!

La guerre est l’instrument par excellence – le plus direct et efficace – de la prédation.

La guerre, hélas, est seulement une constante de la nature humaine !!

La guerre, si elle arrive à convaincre quelqu’un, outre à ses promoteurs et premiers intéressés, elle prend seulement avec cette vermine d’aliénés masochistes qui croient toujours aux chants de leurs sirènes de bourreaux, à l’intox de leurs menteurs de prédateurs.

Tu vois, chère Stefanie, combien l’aliéné, le colonisable, est embourbé, jusqu’au cou, dans le grand bêtisier qu’est cette cassure citoyenne ; ce divorce mortel entre le citoyen et ses propres gouvernants ; cette cassure qui affecte les seuls enculés de la terre…

« En Algérie, il y a un dossier de corruption lié à Sonatrach. Pourquoi la corruption est fort présente dans les pays pétroliers ? » demande un journaliste qui appartient bien à cette souche d’aliénés et de colonisables, tellement la susnommée Cassure est profonde et irrémédiable chez lui (voir El-Watan du 5-11-10).

Il fallait un Jean Ziegler, une conscience vive, juste et honnête pour lui faire comprendre que le délit des individus et des états n’est pas quand même l’apanage des seuls damnés de la terre.

« Pourquoi - lui reprocha le vaillant citoyen suisse - les Algériens seraient des anges !? A Genève, il existe une corruption incroyable, pourtant c’est une démocratie. Il s’agit de spéculations immobilières et les fausses factures. Partout où il y a de l’argent, il y a beaucoup de tentations. Les banquiers suisses ont pour la plupart des banques off shore aux îles Caïman pour échapper au fisc » !!!

S’il y a un Jean Ziegler qui met de l’ordre dans les consciences troubles de ces aliénés, il ne manque pas celui qui les encourage en troublant davantage la situation comme Claude Imbert – voir Le Point 2005 | 17 février 2011 | 3 – qui dit :

« D’autant que cet orage de liberté aura explosé sous la catalyse de trois phénomènes en expansion : une misère populaire aiguisée par la crise ; une jeunesse prolifique où les moins de 30 ans atteignent, ici ou là, la moitié des vivants ; le flux libertaires des télévisions, d’Internet, de Facebook et autres Twitter. »

Pas un mot sur le rôle de ces gouvernants (tant décriés, inculpés, inquisitionnés, calomniés, discrédités, haïs à longueur d’années et de saisons, à tort et, en plus, par les plus insignifiants des minables) ; nos gouvernants qui nous ont pourtant assuré l’instruction nécessaire et suffisante pour utiliser ces moyens de lutte modernes et garanti leur implantation dans chaque coin de nos pays en nous privant parfois de certains luxes, inutiles d’ailleurs, et parfois – justement et heureusement – du sucre ou de l’huile.

Ce que ce vénérable éditorialiste omet de mentionner, dans sa non moins vénérable, pertinente et, parait-il aussi, sérieuse et honnête analyse, c’est ce 4ème facteur ; peut-être le plus intéressant de tous les autres à savoir : la scolarisation et la préparation donc de ces jeunes ‘‘révoltés’’ sur les plans cognitif, moral, politique…

Autrement d’où est-ce qu’ils auraient pu apprendre à manipuler ces instruments de communications modernes ?

Cet éditorialiste s’est-il demandé pourquoi il y a eu cette croissance démographique (ces 50% de moins de 30 ans) ? non !

Le vénérable éditorialiste omet de nous dire que ce sont lesdits corrompus et malhonnêtes gouvernants de ces pays qui, grâce à leurs politiques de développement honnêtes - va-t-il sans dire - et consciencieux (n’en déplaise aux prophètes de l’intox et de la mystification), ont formé et instruit ces gens qu’on voit maintenant en révolte, leur ont assuré un système sanitaire et leur ont facilité l’accès à ces « flux libertaires » de télévision, Internet… »

Jusque dans les années 50, les pouvoirs publiques français - « le procès de civiliser l’Algérie, souvenons-nous, battait alors son plein » - hésitaient (?!) à scolariser les Indigènes arguant l’impossibilité de l’entreprise et expliquant qu’il faudrait plus d’un siècle pour atteindre le niveau avoisinant les 100% !

Etait-il si impossible que ça pour une France qui était en sa pleine grandeur ?

Eh bien ce chiffre, les gouvernants indigènes de l’Algérie indépendante, ces gouvernants mêmes que maintenant on traite de corrompus et de grossiers dictateurs, ont obtenu un tel résultat et en moins de 30 ans !

Ces mêmes Français empêchaient au jeune et brillant étudiant Mostefa Lacheraf, pourtant algérien à 100%, de consulter des livres d’histoire dans une bibliothèque pourtant communale, pourtant algérienne d’Alger… tellement ils tenaient à l’instuction des Algériens !

Ces sacrifices immenses sont déniés à nos gouvernants; ce ne serait pas eux, selon les mensonges des rédateurs, qui travaillent pour le bien-être de l'Algérie, ce serait la providence pétrole!!!

"Admettons - dit Raymond Aron - que les richesses en pétrole du Sahara soient aussi considérables qu'on le dit. On aurait encore tort d'imaginer que les profits venant du pétrole suffiront à résoudre le problème économique d'une population en croissance rapide."

Il n'y a pas ici de mystère : tout ce qu'il y a à comprendre c'est que les profits venant des ressources naturelles algériennes et du labeur des travailleurs algériens - qui avant l'indépendance de l'Algérie devaient renflouer les seules caisses de la France coloniale et les poches et comptes et des colons français - sont redevenus aujourd'hui dans l'Algérie indépendante propriété des fils de l'Algérie.

Mais les empires sont gonflés de mensonges aussi. Et leurs mensonges sont à la mesure de leur grandeur.

« … et il arrive souvent – dit Umberto Eco citant Jonathan Swift (L’espresso du 2 juin 2011) - que si l’on croit à un mensonge, même l’espace d’une heure, ce mensonge aura déjà atteint son but et il ne doit faire rien d’autre… Quand les hommes s’aperçoivent de la tromperie il est trop tard… l’histoire a obtenu son résultat. »

On ne peut apparemment rien contre le mensonge de ces puissances prédatrices et devant leur égoïsme et leur appétit et pouvoir de destruction.

Des révolutionnaires ? appelons-les révolutionnaires… mais jamais ils n’en auront ni l’air ni la dignité : la révolution ne se fait pas par procuration. Non !

 

That use to be our

A propos de ce mal de vivre de nos autres Tiermondains dont les puissances prédatrices veulent imputer la responsabilité à nos seuls gouvernants, prenant bien le soin de cacher leurs véritables desseins à savoir : la colonisation classique et néo style.

Gilles Lipovetsky note qu’avec leurs potentialités et leurs taux de croissance astronomiques, « l’écart de niveau de vie entre les U.S.A. et les 3 pays émergents sera encore en 2030 de 1 à 10 pour l’Inde, de 1 à 5 pour la Chine, de 1 à 6 pour le Brésil. »

Et ce sociologue ajoute : « … si les quelques six milliards d’êtres humains vivaient comme les habitants des pays riches, il nous faudrait l’équivalent de plusieurs planètes pour subvenir à leurs besoins. » et encore, plus loin : « Sur les trente dernières années, le pouvoir d’achat des classes moyennes en France a presque doublé : qui peut soutenir qu’elles sont deux fois plus heureuses ? De plus en plus se multiplient les anxiétés, les dépressions, les tentatives de suicides, les manifestations de peine à vivre. »

En bas de la page l’auteur fait noter encore :  « dans les pays occidentaux, les dépressions déclarées ont été multipliées par 7 en trente ans. En France, 11% des adolescents de 16 ans ont déjà fait une tentative de suicide. »

La faute à Sarkosy ? ne blaguons pas, voyons !

Et Lipovetsky de conclure enfin : « Manifestement la société technicienne a plus de capacités à faire reculer les grands malheurs qu’à engendrer la joie de vivre. » L’occident mondialisé, Editions Grasset et Fasquelle, 2010.

Nos harraga, ceux qu’on dit qui se révoltent en se jetant à la mer pour rejoindre les rives scintillantes dudit Occident, ne peuvent-ils pas donc, eux aussi, faire partie de ces gens nobles qui à cause de cette « peine à vivre » ou, ce qui est presque la même chose, à cause de la volonté de disposer de leur propre vie et de leur propre destin, se refugient dans… le suicide ?!!

La faute à Bouteflika ? ne blaguons pas, voyons !

Ecoutant encore Lipovetsky : « Et si le phénomène des migrations transfrontalières connaît une évolution accélérée et touche à présent toutes les régions du monde – la planète compte près 200 millions de migrants -, ce n’est pas seulement en raison de la pauvreté ou des guerres, c’est aussi parce que les individus se veulent davantage acteurs de leur avenir, maîtres de leur destin. »

Et il explique : « Partout se développent, selon des rythmes et des intensités variables, la dynamique d’individualisation [un concept clé dans la théorie de la Culture-monde que développe Lipovetsky, ndlr], l’autonomisation de l’existence individuelle, la quête du bien-être personnel et consommatoire. »

Donc la conduite de ces pauvres enculés de gouvernants (les gouvernants des enculés de la terre), dans le bien et dans le mal, dans la réussite et dans l’échec, ne serait que mal, tout le mal, le mal personnifié !!!

Il faut par contre voir dans cette calomnie acharnée et systématique, dans cette haine inexpugnable, contre nos gouvernants, un prétexte cher, exagérément cher, aux puissances prédatrices pour concrétiser leurs velléités de ruine, de destruction, d'humiliation et de prédation ; velléités point idéologiques, politiques ou rationnelles et rationalisées, à moins que…

Je prétends trop de la race humaine (!) : j’allais oublier que l’homme est cet être fondamentalement irrationnel - peu différent de ses congénères les primates mais plus dangereux et méchant qu’eux - en ce sens qu’il cherche coûte que coûte à rationnaliser l’irrationnalisable : sa passion pour le mal, l’agression, l'humiliation et la prédation… de son ''frère'' l'homme

Malheureusement certains de nos gens ne veulent pas accepter le fait que dans la vie sociale le droit vient après le devoir.

Ils pensent que l’Etat vive d’air mais ils prétendent de lui qu’il leur procure des richesses. Ça procède de la mentalité de parasites qu’ils ont et d’aliénés.

Mais, comme dit Kant - : “Tout a, ou bien un prix ou bien une dignité. On peut remplacer ce qui a un prix par son équivalent ; en revanche, ce qui n’a pas de prix, et donc pas d’équivalent, c’est ce qui possède une dignité ».

Tout comme les dictateurs qu’elles entendent combattre de par le (tiers) monde, les dictatures insoupçonnables, ces puissances prédatrices, tiennent, comme elle tiennent à leur vie, à leurs privilèges d’hégémonie totalitaire, de domination qui se veut totale ; elles s’emploient par la force des flammes et la persuasion des bombes à gagner des marchés et imposer leurs valeurs et leurs diktats donnant ainsi corps et âme à cet ethos de prédation et de parasitisme arrogant.

Et, on le voit, elles sont sur le point de l’ériger en principe !

Et elles le veulent inaliénable comme celui de l’ingérence… de la prédation à la lumière du jour et de tous les projecteurs…

Un véritable délire, inguérissable, inapaisable…

Depuis les atrocités de Vasco De Gama dans les mers du sud jusqu’à celles perpétrées en ces jours contre la Libye, l’Irak, l’Afghanistan et consorts, la culture colonialiste, a permis d’introjecter dans les veines des puissances prédatrices et dans celles des nations victimes, une sorte d’impératif catégorique que l'on peut résumer par cette heureuse formule :  « That use to be our ». 

En fait ces nations, dangereusement puissantes et prédatrices, se sont habituées à se comporter comme si le monde leur appartenait par droit... de coutume!

 

A suivre

 

Abdelmalek Smari

 

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