Vues et vécus en Algérie et ailleurs. Forum où au cours des jours et du temps j'essaierai de donner quelque chose de moi en quelques mots qui, j'espère, seront modestes, justes et élégants dans la mesure du possible. Bienvenue donc à qui accède à cet espace et bienvenue à ses commentaires. Abdelmalek SMARI
28 Mars 2014 rencontres algériennes
Intervalle
Soussou, Soukayna Idoudi, est une amie que j’ai connue à travers le web. C’est une jeune poétesse qui enseigne à l’université de Tunis. Elle m’avait envoyé, pour le plaisir de les lire (en guise de carte de visite ?) ces deux poèmes que vous trouverez, chers lecteurs, dans le présent article.
Poèmes que personnellement j’ai fort appréciés, et alors l’idée d’adouber mon blog de leurs couleurs rieuses et de leurs beaux sentiments m’a poussé à demander à l’auteure l’autorisation de les publier.
Généreuse et sensible comme seuls les poètes vrais et fins savent l’être, elle a accepté, tout simplement, gentiment. La sienne est une générosité dont non seulement moi mais chaque lecteur, je pense, lui saurons un grand gré.
Merci Soussou ! Malik
Premier poème
Comme les mains et les gants
Sa main et son violon sans aucune pareille comparaison
Immense attachement à un mystère,
une lumière très profonde.
Ne jugez pas la rime et son ennui
La poésie n'a pas d'abîme, ni de nausée
La liberté a honte de la liberté de l'art
Jugée chimérique, hors toute pratique
Ô mon bonhomme, la symphonie parle à tes veines, et les dompte
Touche ton cœur et l'enchante
Sans que tu te rende compte
Transcendé entre chasteté et luxure
La mélodie te guérit les brûlures.
Dédicace à mes parents, mes amis , à .... !!! Je vous aime très fort. Soukayna Idoudi
Deuxième poème
Filles de neige corps de flammes
Le temps résiste à vos armes
Et comme les contes de fée
Caressent la peau lisse de la nuit
La fable des jours heureux m'indiffère
Un désormais gravé sur le front du bonheur
Et ma candeur qui s'incline devant la honte
As-tu senti ce souffle légendaire
Qui hante tes velléités masculines
Filles de neige corps de flammes
Le temps résiste à vos armes
Muse cruelle attise mes maux
Ta sérénade rythmera mes insomnies
Et ôtera le sommeil aux yeux
Qui lâchement t'ignorent
Regard clandestin de ce visiteur furtif
De mes pages encore blanches
Le gris du ciel porte dans son grain
L'empreinte assassine d'un quidam
Qui déroba du conte
La fin heureuse
Filles de neige corps de femmes
Le temps fond aux pieds de vos âmes.
Crépuscule 18 décembre 2011, 03:22 ( Soukayna Idoudi )