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Vues et vécus en Algérie et ailleurs. Forum où au cours des jours et du temps j'essaierai de donner quelque chose de moi en quelques mots qui, j'espère, seront modestes, justes et élégants dans la mesure du possible. Bienvenue donc à qui accède à cet espace et bienvenue à ses commentaires. Abdelmalek SMARI

Tout est bien qui finit bien… ou le succès enviable des éléments de l’ANP à In Amenas Algérie

 

Mille merci cher Mohammed Amin Lahmar!

Mille merci digne fils de l'Algérie, sauveur de In Amenas et de la dignité de l'Algérie!

Gloire à toi qui vivras tant que vivra l'Algérie et l'Algérie est éternelle!

Il a été ensuite abattu d'une balle dans la tête. "Digne fils de l'Algérie!"

 

mohamed-amine-lahmar-sauveur-de-in-amenas.jpg

 

  

«Il n’y a aucun pays qui consulte l’Algérie quand il s’agit de ses intérêts à l’étranger. Nous avons confiance en nos services de sécurité et cela entre dans le cadre de notre souveraineté nationale. Il faut rappeler aussi que nous avons une expérience dans le domaine. Ce dont nous avons besoin, c’est d’une coopération globale avec la communauté internationale dans le cadre de la lutte antiterroriste»

l’ex ministre algérien Abdelaziz Rahabi, à propos de l’assaut donné contre les terroristes à In Amenas

 

Cher lecteur, vivre dans un monde qui ne cesse de te chercher les poux d’une manière continue et inlassablement en te traitant de sauvage et de barbare allergique voire réfractaire à l’art et à la culture, loin années-lumière de ladite civilisation, crois-moi, ça fait mal et ça te place sur la défensive et ça te contraint à réagir et à faire tout ton possible pour démontrer la fausseté de leur intox et leur propagande haineuses ; et ce malgré ta conscience et ta dignité et malgré leurs bêtises et leurs mensonges.

Il faut voir seulement, entre les mille et un exemple de ce snobisme cruel et létal, la réaction de ces sociétés dites occidentales face à l’intervention, ces derniers jours, des forces spéciales de l’ANP, l’armée algérienne, pour libérer les otages de In Amenas !

Ces sociétés se gonflent le torse d’orgueil et de vantardise puérils car appelées occidentales ; comme si le simple fait de se positionner par rapport à un point cardinal de la géographie était en soi un mérite ou une garantie de moralité, d’intelligence et de civilité et donc de suprématie !

Eh bien, ces sociétés envieuses des succès des damnés de la terre ont vu d’un très mauvais œil le succès remporté par notre armée sans recourir à leur aide comme ont fait ces bons à rien de Libyens ou récemment ces Maliens pour se faire régler leurs problèmes internes !

Donc au-delà des apparences, ce que ces sociétés envieuses et dangereusement liberticides reprochent à l’armée algérienne ce n’est pas les effets collatéraux d’une telle opération pleinement légitime et extrêmement délicate (puisqu’il s’agit de sauver les innocents otages, les installations stratégiques voire même les preneurs d’otages) mais la souveraineté même de l’Algérie de se défendre et de défendre ses hôtes souverainement.

Car pour paraphraser un internaute, si notre armée et nos citoyens ne se réjouissent pas de la mort des étrangers ni a fortiori de celle de nos propres soldats, ils ne sont pas aussi pervers à aller jusqu’à se réjouir de celle des criminels.

Dans ce dernier cas, la survie de ces égarés aliénés et mercenarisés aurait servi au moins à informer les services de sécurité sur ces groupes, sur leurs nombres, leur logistique, leurs fiefs, leurs déplacements, leur stratégie et les puissances qui les arment, les protègent, leur fournissent des informations et leur dictent des cibles... et rien que pour détenir ces informations précieuses et très sensibles, nos services de sécurité auraient donné tout l’or de Tamanrasset pour garder sauve la vie de ces assassins.

Ensuite, civile et humaine comme elle est, notre armée aurait tant aimé épargner la vie à ces criminels dangereux pour les traduire en justice afin qu’ils aient un procès correct et se rendent compte de leur responsabilité et de l’infamie de leur crime. Ainsi ils auraient à payer légalement pour leurs actes ignominieux.

Car, criminels ou pas, ces fauteurs de trouble sont jusqu’à preuve du contraire des êtres humains ; et en tant que tels ils ont droit à être jugés dans le respect et selon la loi qui régit tous les citoyens algériens, autochtones ou hôtes. 

C’est à la justice donc de déterminer les responsabilités et les peines des fauteurs de trouble et c’est elle qui veille à ce que la dignité humaine en soi, soit respectée durant le procès et dans l’application des peines.

Malheureusement et malgré toutes les précautions prises par nos services de sécurité et malgré leurs appels à déposer les armes et à se rendre pacifiquement ; ces assassins ont choisi l’hostilité, sachant bien qu’ils vont vers la mort certaine.

D’ailleurs maintenant que tout est rentré dans l’ordre, les chefs d’état de ces mêmes sociétés dites occidentales ont reconnu sans équivoque que l’armée algérienne n’avait pas le choix d’attendre leurs avis ou d’agir autrement.

Tout est bien qui finit bien…

Quant à la question de sauver des vies humaines, ces sociétés occidentales (ex et néo colonialistes s’entend) ne se la posent pas quand il s’agit d’aller faire pleuvoir leurs avions et leurs blindés de déluges de feux et de morts dans les pays comme l’Afghanistan, l’Irak, la Somalie, (La Yougoslavie avant), le Yémen, la Syrie, la Libye et en ces jours le Mali.

Ces sociétés - qui, sans le moindre sourire, se considèrent civiles - n’osent pas se demander :

Que font les 2000 paras et légionnaires français avec d’autres mercenaires sur les terres du Mali ?

Sont-ils là pour distribuer des caramels et des tablettes de chocolats avec leurs Mirages et les drones de l’oncle Obama ?  

 

Post scriptum :

Enfin je vous laisse, chers lecteurs, méditer ces paroles de Kamel Daoud, que j’ai trouvé personnellement fort émouvantes et pleines de sens et de liberté :

« J’aime mon pays mais je n’aime pas ceux qui s’en servent comme bouclier.

J’aime l’armée qui me défend mais je n’aime pas ceux qui s’en servent pour me prendre en otage.

J’aime ma terre et pas seulement son pétrole comme certains gens de ce régime.

J’aime crier mon indépendance mais je n’aime pas que ce pouvoir soit indépendant de ma volonté.

J’aime méditer le geste de Lahmar Mohamed Amine, sa photo de chômeur algérien même quand il a un travail, son humilité passive, sa banalité même, et je n’aime pas qu’on lui préfère l’inauguration d’un robinet.

Pensant à user d’un faux, je pense même écrire à sa famille des condoléances signées «Le Président de la république», non pas parce que je suis Président, mais parce que c’est une chose qui aurait dû être faite, il y a des jours. »

  

 

Abdelmalek Smari

 

 

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